Donner le goût de l’archive à l’ère numérique: Production et partage de données historiques et archéologiques sur les peuples de Montréal au 17e siècle constitue une véritable révolution dans la manière d’effectuer la recherche historique, et partant, de comprendre notre passé. Ce projet de développement partenarial vise à pallier la fragmentation et le dédoublement récurrents de la recherche sur les Montréalais du régime français en développant un modèle viable et ouvert de coopération de recherche, de production et de partage de données historiques et archéologiques.

Découvrir et mieux connaitre le passé des collectivités autochtones et allochtones qui ont « fait » Montréal constitue le principal objectif de recherche des partenaires. Or les formidables ressources archivistiques, qui renseignant sur l’histoire de notre pays, demeurent négligées car elles sont trop difficiles à lire et peu accessibles. Cet état de fait pose un triple problème qui touche à la fois à la périodisation, à l’intelligibilité des données et au partage de la transcription des sources. Ainsi, comme les documents d’avant 1693 ne sont pas accessibles en ligne, l’attention des chercheur-e-s, étudiant-e-s et professeur-e-s, généalogistes, grand public, se tourne naturellement vers les archives judiciaires du 18e siècle qui, non seulement sont accessibles en ligne, mais  sont partiellement éditées, inventoriées et indexées. Or, passer sous silence le 17e siècle, période pourtant fondamentale pour le développement de la société canadienne entraîne une distorsion de la  recherche, de l’enseignement et des connaissances. Tout aussi grave, la capacité de lire les documents anciens est en train de se perdre par manque de transmission de savoir-faire paléographique (déchiffrement des textes) et historique : non seulement le déchiffrement des documents d’archives est devenu un acte solitaire qui n’est plus enseigné, mais le partage des transcriptions reste chose peu commune. Aussi à chaque nouvelle recherche, il faut recommencer à zéro et perdre temps et argent public pour trouver et déchiffrer à nouveau les documents lus par les prédécesseur-e-s. 

Découvrir et mieux connaitre le passé des collectivités autochtones et allochtones qui ont « fait » Montréal constitue le principal objectif de recherche des partenaires. Or les formidables ressources archivistiques, qui renseignant sur l’histoire de notre pays, demeurent négligées car elles sont trop difficiles à lire et peu accessibles. Cet état de fait pose un triple problème qui touche à la fois à la périodisation, à l’intelligibilité des données et au partage de la transcription des sources. Ainsi, comme les documents d’avant 1693 ne sont pas accessibles en ligne, l’attention des chercheur-e-s, étudiant-e-s et professeur-e-s, généalogistes, grand public, se tourne naturellement vers les archives judiciaires du 18e siècle qui, non seulement sont accessibles en ligne, mais  sont partiellement éditées, inventoriées et indexées. Or, passer sous silence le 17e siècle, période pourtant fondamentale pour le développement de la société canadienne entraîne une distorsion de la  recherche, de l’enseignement et des connaissances. Tout aussi grave, la capacité de lire les documents anciens est en train de se perdre par manque de transmission de savoir-faire paléographique (déchiffrement des textes) et historique : non seulement le déchiffrement des documents d’archives est devenu un acte solitaire qui n’est plus enseigné, mais le partage des transcriptions reste chose peu commune. Aussi à chaque nouvelle recherche, il faut recommencer à zéro et perdre temps et argent public pour trouver et déchiffrer à nouveau les documents lus par les prédécesseur-e-s. 

Pour diffuser ses résultats, le partenariat mise sur l’Atelier Permanent d’Analyse Documentaire, module gratuit en ligne, de formation continue théorique et pratique, ainsi que sur les capsules d’information diffusée en ligne sur la production d’articles scientifiques et de conférences par les co-chercheurs et les collaborateurs. Une fois ces objectifs atteints, la recherche sur les peuples de Montréal ne sera plus jamais la même.

Pour en savoir plus